SVE - L'Europe au pied de la Haute-Loire

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SVE 2016


la concrétisation d’un rêve : celui de voyager en Iran.

Avril – Mai 2017

 

La nouvelle deadline est enfin arrivée. Le travail n’a jamais été aussi conséquent. Mes coordinateurs ont vu mon sérieux et mon efficacité sur la dernière deadline. Ils connaissent mes capacités, mes points forts, et me font davantage confiance. Je me retrouve donc avec plus de travail, plus de responsabilités, des taches plus variées. En plus de remplir les applications, je me charge aussi désormais de toute la communication autour de projets Erasmus + : créations et management de groupes facebook, gestion des mails et coordination de la communication entre les organisations partenaires, les participants, les « appliers », sélection de participants géorgiens, création de documents informatifs...

Je me sens de plus en plus confiante dans mon travail, et j’ai pour la première fois la sensation de « connaitre mon travail », savoir ce que j’ai à faire. Je découvre mes propres capacités, compétences et atouts, et apprends à les utiliser, ainsi qu’à dépasser mes faiblesses, seule ou en mettant à profit le travail d’équipe. Mes coordinateurs veulent me voir revenir en Géorgie pour des trainings, et souhaitent retravailler avec moi à l’avenir. Ils me suggèrent même de m’aider à créer ma propre ONG en France et de devenir leur partenaire dans l’organisation et la création de projets Erasmus +

 

Le mois de mai est aussi pour moi celui de la concrétisation d’un rêve : celui de voyager en Iran.

 

Je suis mieux intégrée que jamais, et la perspective de partir se confond maintenant avec l’impression de quitter mon pays. Je suis fière de mes progrès en géorgien, et me sens enfin pleinement à ma place dans cette ville, ce pays, cette culture. J’ai la sensation d’avoir trouvé ici des amis, et même une famille de substitution : mes colocataires sont devenues comme mes sœurs, et leur famille, chez qui je me rends parfois avec elles, ou qi vient nous rendre visite redouble d’attentions pour moi.

Juin 2017

Avec l’accord de mon ONG je décide de prolonger de 10 jours mon séjour en Géorgie, afin de pouvoir participer à un projet Erasmus dans l’organisation duquel je me suis particulièrement impliquée. Un training d’une semaine sur le développement personnel, la gestion de conflits, la communication non-violente. Un training parfait pour conclure cette expérience, me faire prendre conscience de ce que j’ai appris ici, de mon évolution personnelle, et qui me permet d’ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir. J’apprends à écouter mes envies et mes besoins, à m’affirmer, à croire en des projets que j’aurais jugés impossibles ou utopiques quelques mois plus tôt.

Le 16 juin 2017, le départ arrive enfin. C’est un véritable déchirement de quitter mon nouveau pays, et toutes les personnes qui ont fait partie de mon quotidien pendant ces derniers mois. Je me rends compte à quel point le fait d’être à l’étranger, d’avoir conscience que l’on est là pour une durée limitée peut accélérer l’attachement que l’on porte aux gens. Les relations se créent plus vite, sont plus intenses, plus profondes. Néanmoins, le retour en France sonne comme un nouveau départ : j’ai plus que jamais le désir de continuer à voyager, apprendre, revivre ce type d’expériences, accompagné d’une confiance en moi nouvelle. Je sais désormais ce que je veux, je sais m’affirmer, croire en capacités, notamment à dépasser mes propres limites.

 

Au cours de mon SVE, j’ai également tenu un blog plus personnel, sur mes différents voyages et excursions, mes expériences de stop, quelques remarques sur la culture géorgienne… Et bon nombre de photos.

à la disposition de votre curiosité : http://tbilisevs.tumblr.com/.

 


28/06/2017
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le « mid-term training »

Février – Mars 2017

 

Le travail pour l’ONG est de nouveau moins présent. La prochaine deadline pour le dépôt des projets Erasmus n’est qu’en avril, et je n’ai donc plus grand-chose à faire. Je décide de me concentrer sur le travail au bar, mais aussi et surtout sur l’autre partie importante du Service Volontaire : la découverte et le développement personnel. Je me suis faite, petit à petit, de vrais amis. Je connais et comprends de mieux en mieux le Géorgien, mais aussi la culture, la société, le mode de vie des Géorgiens. Je me sens de plus en plus en plus à ma place à Tbilisi. Je me sens plus indépendante, plus confiante. Je suis fière d’avoir réussi à m’adapter, d’avoir dépassé mes difficultés initiales.

 

En mars, le bar social créé par mon ONG ferme définitivement ses portes : un projet de reconstruction de la rue où il se situe ne lui permet pas de conserver cette adresse. Faute de financement et de nouveau locaux, mes coordinateurs se voient dans l’impossibilité de rouvrir le bar ailleurs. L’ambiance devient étrange, le stress est plus présent chez mes coordinateurs. Nous n’avons plus de bureau fixe, et devons travailler dans d’autres coworking space, cafés… Heureusement, le « mid-term training » et quelques voyages me permettent me changer les idées.

 


28/06/2017
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L’adaptation est de plus en plus facile

Décembre 2016 – Janvier 2017

 

 

L’adaptation est de plus en plus facile. Je commence à parler un peu géorgien, ou en tout cas à oser essayer. Mon anglais est également beaucoup plus fluide et naturel. Je n’ai plus à chercher mes mots, je suis plus confiante. Tout cela me permet d’aller plus facilement vers les gens, de faire de nouvelles rencontres…

 

Côté travail, je commence à être un peu plus occupée. Je donne des cours d’anglais, une fois par semaine, à des enfants de 10 à 14 ans, en banlieue de Tbilisi. Un travail qui demande beaucoup de patiente et d’énergie. Les enfants ne sont pas attentifs, turbulents, exigeants… Cela nous demande de renouveler sans cesse notre créativité : nous devons trouver de nouvelles activités et jeux qui leur permettrons d’apprendre tout en étant attentifs et intéressés. Ils sont également très attachants, et très fiers de partager avec nous leur propre langue, de nous apprendre quelques mots de Géorgien, de nous poser des questions sur nos pays respectifs (je travaille pour ces cours avec deux volontaires polonais).

 

Au sein de l’organisation aussi, le travail est plus intense : la prochaine deadline pour déposer les projets Erasmus + arrive, et je suis sollicitée pour chercher des partenaires, remplir les applications, établir les budgets… Je comprends enfin pourquoi mon organisation avait besoin de moi. Mon travail sera donc principalement de la communication et logistique. Des domaines qui ne sont pas du tout faits pour moi étant donné mon sens de l’organisation plutôt bancal. Cependant, cela me permet justement de découvrir quelque chose de totalement différent : j’apprends à comprendre le fonctionnement compliqué des projets Erasmus, mais également à être plus organisée, plus rapide et efficace dans mon travail. Le fait de devoir constamment rédiger des mails professionnels en anglais me permet également de m’y habituer, d’améliorer mon niveau de langue écrit, et d’être plus rapide et précise dans ces échanges.

 

Parallèlement, mon ONG ayant aussi en charge un bar social/coworking space (qui se trouve être l’endroit où l’on travail durant la journée), j’ai pris l’initiative de leur demander d’y travailler en tant que barman. Mes horaires de travail sont ainsi réaménagées, afin de me permettre de supprimer des heures d’ennui et d’inactivité durant la journée, pour les remplacer par des heures d’apprentissage le soir. Cela m’a permis non seulement d’apprendre les bases du métier de barman (j’étais sous la tutelle des employés officiels du bar), mais aussi et surtout de faire de nouvelles rencontres, de me forcer à parler et comprendre le géorgien, de travailler en équipe, de gérer le stress, de rester efficace même sous la pression…

 


28/06/2017
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L’arrivée en Géorgie a été un réel choc culturel

L’arrivée en Géorgie a été un réel choc culturel, et l’adaptation a demandé beaucoup d’efforts. Même si j’étais sûre de ma décision, et ravie d’être enfin à l’autre bout de l’Europe, le fait de devoir parler anglais tout le temps me demandais beaucoup d’effort, et me fatiguait énormément ; entendre parler géorgien sans pouvoir comprendre ne serait-ce qu’un mot me frustrait beaucoup ; je me sentais seule et également frustrée de ne pouvoir parler ma langue qu’avec mes amis en France, qui ne pouvaient pas comprendre ce que je vivais.

J’avais également du mal à trouver ma place dans mon association. Je n’avais pas vraiment de travail, pas de taches précises, et des directives assez floues. On me donnait à faire quelques taches quand j’en demandais, mais sans que je comprenne vraiment si elles avaient une utilité.

Cependant l’ambiance générale était très bonne. Je m’entendais très bien avec tout le monde, et le sens de l’hospitalité géorgien poussaient mes colocataires, collègues et nouvelles rencontres à être très attentifs, à m’aider à m’intégrer, à me dorloter. Je gardais également à l’esprit que j’avais décidé de partir pour apprendre et découvrir une nouvelle culture, une nouvelle langue, et surtout pour évoluer, dépasser mes limites, et gagner confiance en moi.

Les choses ont également changées du tout au tout après le training d’arrivée, où j’ai pu rencontrer d’autres volontaires, créer de vraies amitiés, partager mes peurs et mes difficultés, mais aussi mes expériences. Cela a également été le début des voyages alentours, entre volontaires, sur les routes d’Arménie et de Géorgie.

 


28/06/2017
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Un changement définitif

La fin de mes 11 mois ici en Slovaquie se rapproche de plus en plus. Pour preuve le fait que je suis capable de compter les semaines restantes sur les doigts de mes mains. Tellement de choses que je souhaite encore accomplir durant ce laps de temps. Dans 9 semaines aujourd’hui je serai déjà de retour en France. Pourtant bien que cette durée est relativement courte, elle m’est apparu particulièrement longue la semaine dernière alors que je me trouvais dans mon centre Lepši Svet. Je me suis alors dit que je ne souhaitais plus passer une seule journée comme ça, assise sur une chaise attendant que le temps passe, mais au contraire profiter pleinement du temps qu’il me reste. Dès le lendemain j’en ai parlé avec ma superviseurs et nous avons décidé que je n’irais plus. J’irai dorénavant le lundi également à Dom Raphaël ( j’y allais déjà le jeudi et vendredi). Le mardi et vendredi je serai dans 2 nouveaux centres. Le premier est un centre pour personnes handicapées et le deuxième pour personnes âgées. Mon ancien centre ne recevra plus de volontaires venant du programme européen.

 

 

J’ai déjà commencé dans le centre pour personnes âgées et j’ai plutôt bien aimé. Tabea, ma colocataire qui travaille également là-bas, et moi nous nous étions mis d’accord pour faire une activité pâte à sel qui a été plutôt bien accueillie. Les figurines réalisées, une fois peinte, nous serviront de pions pour jouer au jeu des petits chevaux que nous aurons entièrement créé de nous-mêmes. Je pense sincèrement que sans cette activité proposé et sans l’aide apporté au temps de midi, le temps aurait pu m’apparaitre long une fois encore. Il y a de temps en temps où l’un des membres du staff va nous demander de l’aide (bien souvent en slovaque) et alors on aura quelque chose à faire pendant un cours instant mais globalement si on veut faire quelque chose c’est à nous de proposer et de nous organiser pour le faire.

 

Plusieurs volontaires ont ou vont arrêter leurs projets avant la fin et la principal raison est l’ennuie qu’ils ressentent quand ils sont dans leurs centres. Le centre où vous serez ne vous dira pas toujours tout ce que vous devrez faire. Ce sera alors à vous de faire preuve d’autonomie et d’initiatives. Et si la situation ne vous convient plus, parlez en afin d’essayer de l’améliorer. Certaines des volontaires ont finalement éprouvés des regrets d’avoir quitté plus tôt leurs projets. Alors avant d’arriver à cette extrémité, cherchez s’il n’y a pas une autre solution à votre problème ;)

 


01/06/2017
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