SVE - L'Europe au pied de la Haute-Loire

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Ma nouvelle aventure

30 août, veille du départ.

En se réveillant on se dit que c’est la dernière fois que l’on voit cette chambre pour les 11 prochains mois. Mais cette idée est vite remplacée par une autre : ranger les dernières affaires dans les valises. Car oui, il est peut être préférable de s’y prendre à l’avance mais certaines affaires pouvaient encore me servir alors j’avais pris la décision de ne les ranger que le dernier jour pour pouvoir continuer à les utiliser. Mais cela ne devait normalement pas être très long puisque une partie des vêtements était déjà savamment roulottée dans la valise pour gagner de la place. Il ne restait en réalité pas grand-chose à mettre dedans. Première valise faite, je décide innocemment de la peser. Des vêtements et quelques paires de chaussures cela ne doit pas être bien lourd, si ? Alors je me pèse, une fois seule et une fois avec la valise. Petit calcul rapide et là, la conclusion  me saute aux yeux. Oui des vêtements et quelques paires de chaussures c’est lourd. La preuve étant le petit cadran lumineux de la balance m’indiquant ô combien je me leurrais moi même en croyant à cette thèse farfelue. 23,5kg. Alors que sur le site internet de la compagnie de bus eurolines avec laquelle je fais mon trajet, il est bien spécifié qu’un bagage ne peut excéder 20kg. A ce moment, vient la question : que faire ? Enlever certains vêtements ? Des paires de chaussures ? J’essaie alors crédulement d’intervertir certaines pièces de ma grande valise trop lourde avec certaines affaires de ma plus petite valise, plus légère. J’essaie alors d’échanger une veste contre quelque chose de plus léger mais non, le poids reste supérieur aux 20kg. D’autant plus que la petite valise n’était pas tout à fait remplie et qu’elle aussi attendait ses affaires restantes, gisant sur le lit. Je me suis alors résolue que tant pis, je paierai un supplément, je ne voulais pas m’habiller pendant 11 mois avec les 3 mêmes pulls ! Même si je suis d’accord Bratislava possède aussi des magasins et j’aurai pu en trouver d’autres sur place ; ah tous ces sentiments attachés à mes vieux vêtements ! La seule crainte encore restante à quelques heures du départ restait celle que les chauffeurs refusent d’emmener mes valises pour cause de poids trop important. Assez surprenant quand on sait que je vais être seule, dans un pays que je ne connaîs pratiquement pas, dont je ne perçois de la langue que les quelques mots recherchés sur internet, ou même en sachant que je devrais vivre  avec de parfaits étrangers.

31 août, jour du départ. 

Je me lève tôt. Le car part de Saint Étienne à 10h30 et sur le billet on me demande d’être présente pour 10h. Le petit déjeuner pris,  les sandwichs achetés/faits, les valises mises dans la voiture ; c’est parti pour Saint Étienne direction gare de Chateaucreux. Arrivée en avance il me reste alors à demander où se situent les bus internationaux. Une fois la chose faite et la direction donnée, je prends mes valises et j’attends devant l’abri de bus avec ma mère et ma sœur qui m’ont accompagnées. 10h le car n’est pas encore arrivé. 10h15, toujours rien. On se pose alors des questions, mais 2 chauffeurs portugais nous rassurent et nous disent que le car n’est pas encore passé. Et là derrière moi, une jeune fille m’a entendue parler avec les chauffeurs. Elle me demande alors si je vais à Bratislava. Je le lui confirme. J’apprends alors que c’est une jeune fille slovaque, qui s’appelle Simona,  venue en France pour être fille au pair et qu’elle est également sur le départ. Assises à côté jusqu’au premier changement à Lyon, on commence à se parler (en français), puis à Lyon, durant le changement  (1h30 d’attente entre les 2 bus). Elle me dit que le slovaque est une langue difficile. Pour preuve elle m’apprend à prononcer le mot « zmrzlina » (glace) et pour le prononcer à la manière slovaque 4 ou 5 essais ont bien été nécessaires. De Lyon, nous allons ensuite jusqu’à Strasbourg, et bien qu’assises à des places différentes nous continuons à nous parler aux arrêts. De même de Strasbourg, où nous avons notre deuxième changement, à notre arrivée à Bratislava.

 

1er septembre, l’arrivée en Slovaquie. 

9h45, heure de mon arrivée à la capitale slovaque. Légèrement supérieur aux 9h15 annoncées sur mon billet. Je descends du bus, vois que Simona a retrouvé ses proches, et que j’ai un appel en absence de Nata, la coordinatrice du projet. Je vais alors récupérer mes valises, dis au revoir à Simona et rappelle Nata. Pas de réponse. Je décide alors de sortir à l’extérieur à l’endroit convenu. Juste avant de sortir dehors, je la vois. Elle me reconnaît et vient m’aider à porter mes 2 grosses valises.  Elle m’emmène alors à l’appartement. M’explique 2-3 choses sur la ville, l’appartement. Elle me donne ensuite une carte de la ville, une du pays et ma carte sim qui me permettra de communiquer avec les autres volontaires en Slovaquie. On monte alors dans l’appartement et je fais la connaissance de mes 2 futures colocataires déjà présentes sur place. L’aventure slovaque commence.

 



08/09/2016
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