SVE - L'Europe au pied de la Haute-Loire

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Retour en France après 1 an en Albanie !

Fin de mon volontariat en Albanie. Un an à Berat. En y repensant quelle aventure !

J’ai pu rencontrer différentes personnes albanaises mais aussi américaines et européennes. En un an j’ai vu et expérimenté des tas de choses qui m’ont fait changer ma vision du monde de notre impact sur l'environnement, des relations et surtout cette différences entre les pays qui finalement ne sont pas si loin que cela.

J’ai de magnifique souvenir durant cette année mais pas que, j’ai également eut des moments difficiles. Et je remercie encore les volontaires américains de m’avoir accepté et intégré à leur groupe. Sans eux mon année à Berat aurais été bien triste.

Malgré les conseils de ma structure d’envoie de me renseigner sur l’Albanie et prendre un peu plus conscience dans quoi et ou je m’engageais, je n’ai fait que survoler les informations. La joie de pouvoir découvrir et vivre dans un autre pays m’a rendu totalement insouciante. Et heureusement, j’ai fini par revenir à la raison et avoir un avant goût de ce que j’allais expérimenter. J’ai rencontré une ancienne volontaire, sa mission était dans le Nord de l’Albanie. Evidemment, elle m’a dit que c’était une super expérience et qu’elle ne le regrettait pas, mais ce que je ne m’étais pas attendu c’est qu’elle me dise qu’elle avait faillit revenir en France au bout de quelques mois. Ce qui a été mon premier réveil. C’est vrai que l’on pense toujours au bon coté d’une aventure, mais peu au mauvais et ici à une éventualité d'un retour anticipé. Elle m’a alors expliqué les raisons et me donnait en même temps des conseils comme par exemple si je vais boire un café avec un homme, les personnes vont croire que nous sommes en couple, ce que j’ai pu constater par moi-même ensuite. Grâce a elle j'ai pu être plus consciente de ce qui m'entourait et être moins surprise !

Comme je venais d'arriver, au début c'était super, tout était nouveau. Comme lors d'un voyage, on s'émerveille à chaque chose que l'on voit, comme lorsque je me promenais dans Berat et les alentours. Et puis petit à petit on voit ce que l'on ne verrai pas lors d'un voyage. Et on se rend compte que l'on commence a faire partie de la communauté, les personnes me reconnaissent, me disent bonjour, "Si je ?" "Mire". Et j'ai également pris un peu plus conscience de ce qui m'entourait. Au début je voyais et sentais les regards des personnes sur moi, je me disais que c'était parceque j'étais étrangère, et c'était le cas, mais il y avait autre chose. Et j'ai d'abord découvert que tout le monde se connaissait et qu'ils ont tous un lien de parenté et ensuite j'ai remarqué que les femmes ne se promenaient pas seules dans la rue, elles sont toujours par deux ainsi que les hommes et si une femme est avec un homme c'est qu'ils sont en couple. Mais pas que, à Berat tout est sur l'apparence, à plus de 25 ans tu dois être marié et avoir un enfant et c'est pour cela que les femmes étaient surprise qu'à 27 ans je sois célibataire.

J'ai pu continuer à apprendre, découvrir les coutumes, traditions et la nourriture albanaise avec mes collègues mais aussi avec les élèves de l'Alliance Français. Ce qui m'a permit de ne pas perdre mon français, comme je parlais principalement en anglais et encore maintenant parfois je perds mes mots et utilise l'anglais.

Mais pourquoi l'anglais et pas l'albanais ? En arrivant à Berat, je ne parlais pas du tout Albanais et comme les personnes voyaient que j'étais étrangère, ils me parlaient en anglais et quand ils savaient que j'étais française les personnes me parlaient en italien, beaucoup de personne âgée parle italien. Ce qui me permettais de comprendre un minimum, mais qui m'empêchais d'apprendre l'albanais. Donc pendant un an j'ai parler en français, en anglais et en italien et un peu en albanais. Et quand je repense a mon anglais quand je suis arrivée à Berat, c'était catastrophique. Mes phrases étaient entrecoupé parceque je devais réfléchir a quel mot utiliser ! J'ai pu améliorer mon anglais grâce aux volontaires américains présents à Berat. Ils étaient quatre et venaient chacun d'un états différents. Je les voyaient au moins une fois par semaine pour manger ensemble. Ces rencontres m'ont également permis d'apprendre plus de choses sur l'Albanie et Berat. Comme deux des volontaires étaient à Berat depuis 1 an et demi, ils ont pu m'aider, me conseiller et parfois à traduire l'albanais ! Et les deux autres volontaires, des super cuisiniers ! Étaient à Berat depuis un an. J'ai pu grâce a eux améliorer mon anglais, même si au début ça n'a pas était facile. Comme en France on apprend l'anglais et l'accent britannique et je me retrouve en Albanie avec 4 américains avec chacun un accent différents ! Il m'a fallu un moment avant de pour m'habituer à leur accent et pire un américain avait un fort accent et je ne comprenais rien, et j'ai découvert ensuite que ce n'était pas seulement à cause de son accent que je ne comprenais pas, mais aussi à cause d'un dialecte utiliser que dans son états ! Je lui demandais souvent de répéter et plusieurs fois ! La frustration de ne pas pouvoir le comprendre m'a poussé à apprendre l'accent américains, à d'abord m'habituer à l'entrendre et ensuite à le prononcé tout en supprimant l'accent britannique. Ce qui m'a aidé lorsque j'ai rencontré les autres volontaires européens.

Ayant eut une mission de 11 mois, j'ai assisté à deux réunions, une première réunions pour mon arrivée en Albanie et une second de mi-parcours. La première réunion était pour faire le point, si le contrat a été bien respecté, si tout va bien et en cas de problème les accueillants sont là pour proposer des solutions, te conseiller et suivre l'évolution des échanges. Mais pour moi, c'était plus personnel, psychologique, j'ai réalisé que je n'étais pas seule, qu'il y avait d'autres personnes qui comprenaient et savaient ce que j'ai vécu et expérimenté. Certes, il y avait 4 volontaires américains, mais ce n'était pas pareil, on avait les mêmes problèmes par rapport au fait que l'on soit des étrangers en Albanie, mais tout ce qui touchait au contrat et conditions des missions c'était complétement différents. Mais quand j'ai entendu les problèmes des autres volontaires européens, que j'avais moi même expérimenté, je me suis sentie mieux, moins seule, de pouvoir avoir des conseils et moi même de pouvoir aider et conseiller. J'ai alors réaliser que je me sentais seule et incomprise même si je voyais régulièrement les américains. Et après la réunion j'ai pu revoir des volontaires à la seconde réunion et même voyager ensemble en Albanie.

L’Albanie, ce n’est pas vraiment une destination qui fait rêver, mais sachez que la nature est magnifique et procéde des endroits totalement sauvage, amoureux de la nature foncer ! Les villes sont petites, alors prévoyez un ou deux jours maximum dans chaque lieux et attention, seul les jeunes albanais parlent anglais.

 



29/10/2018
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